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Chenille légionnaire d'automne : Une menace pour les cultures du Maroc
Chenille légionnaire d'automne : Une menace pour les cultures du Maroc

Chenille légionnaire d’automne : Une menace pour les cultures du Maroc

Chenille légionnaire d’automne : Une menace pour les cultures du Maroc

Au cours des dernières années, la chenille légionnaire d’automne s’est rapidement répandue en Afrique, au Proche-Orient, en Asie et dans le Pacifique. Engendrant une destruction annuelle de plus de 18 millions de tonnes de maïs en Afrique, elle pourrait s’attaquer aux cultures du Maroc.

Selon l’organisation des Nations Unis pour l’agriculture et l’alimentation, une action urgente est nécessaire pour empêcher ce ravageur de menacer la sécurité alimentaire mondiale et les moyens de subsistance de millions de familles de petits exploitants dans le monde. En effet, la chenille légionnaire d’automne est très destructeur. «À l’état de chenille, elle se nourrit de plus de 80 cultures, avec une préférence pour le maïs. Quelque 18 millions de tonnes de maïs sont détruites chaque année en Afrique, une quantité qui suffirait à sortir de la famine des dizaines de milliers de personnes et qui correspond à une perte économique de 4,6 milliards de dollars». Et cela pourrait bien s’étendre aux pays d’Afrique du Nord, dont le Maroc.

Par ailleurs, la FAO a élaboré une nouvelle action mondiale triennale pour la lutte contre la chenille légionnaire d’automne; afin de garantir une approche coordonnée solide aux niveaux national, régional et mondial. La nouvelle initiative mondiale de la FAO vise à mobiliser 500 millions USD sur 2020-2022 pour prendre des mesures radicales, directes et coordonnées. Celle-ci permettra de renforcer les capacités de prévention et de lutte durable contre les ravageurs au niveau mondial.

L’action mondiale intensifiera massivement les efforts actuels de la FAO contre la chenille légionnaire d’automne; et ce, grâce aux multiples mécanismes disponibles tels que les écoles pratiques d’agriculture, les partenariats avec les instituts de recherche et le secteur privé, la coopération Sud-Sud, les organisations régionales et nationales de protection des végétaux et la tâche nationale spécifique de ce ravageur.

 

 

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