Les producteurs de café d’Amérique du Sud s’attendent au retardement de la récolte et d’éventuelles pertes.
La Colombie et le Brésil, qui produisent 65% de l’arabica mondial, le café de qualité supérieure, auront besoin d’environ 1,25 million de personnes, selon les associations de producteurs. La récolte étant l’élément le plus exigeant en main-d’œuvre de la production de café, les producteurs de café arabica de ces pays, en plus de ceux du Pérou et d’Equateur s’attendent à d’éventuelles pertes.
En raison du nouveau coronavirus (Covid-19), les agriculteurs, les négociants et les importateurs de café dans les pays les plus consommateurs craignent que le fait de réunir les travailleurs pour la récolte n’aggrave l’épidémie au Brésil ou en Colombie. En effet, d’après un sondage téléphonique auprès de centaines de producteurs associés au Pérou, en Équateur et en Colombie fin avril, la plupart d’entre eux a déclaré s’attendre à des difficultés pour recruter des travailleurs, ajoutant qu’ils pourraient voir des pertes allant jusqu’à 10% dans la production d’arabica de qualité exportable.