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Les aiguadiers, acteurs majeurs dans la préservation des ressources en eau

Les aiguadiers, acteurs majeurs dans la préservation des ressources en eau et de la rationalisation de leur utilisation

Les missions des aiguadiers (employés chargés de la distribution des eaux d’irrigation, notamment des eaux d’un canal) et agents de contrôle et de distribution de l’eau, qu’ils relèvent du secteur public ou du privé, sont d’une importance capitale pour les périmètres irrigués, en particulier ceux liés à la grande hydraulique. Lors d’une rencontre organisée par le ministère de l’Agriculture, il a été possible non seulement de rendre un hommage au rôle de ces intervenants, mais également de souligner la relation étroite qui lie les aiguadiers aux usagers de l’eau d’irrigation. Ainsi, ceci fait de ces acteurs les principaux conseillers des agriculteurs et investisseurs dans le domaine agricole.

La rationalisation de l’utilisation des eaux d’irrigation est une nécessité. Et ce, compte tenu des contraintes structurelles que connaît le Maroc en général et la région de l’Oriental en particulier. En effet, le Maroc se heurte à des problèmes liés au déficit en eau et l’irrégularité des ressources en raison des périodes de sécheresse résultant des changements climatiques. Dans ce sens, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement du Programme national d’économie d’eau d’irrigation. Ce dernier se trouve au cœur du Plan Maroc Vert, sachant qu’entre 70 et 75% du PIB agricole proviennent des périmètres irrigués. De même, l’agriculture et l’agro-industrie représentent, à leur tour, 20% du PNB.

Les aiguadiers ont permis des avancées importantes en termes d’irrigation et de gestion des eaux

ont Le secrétaire général du ministère a aussi mis en exergue les résultats des programmes de modernisation du réseau d’irrigation et de généralisation du système au goutte-à-goutte, qui se sont déployés, jusqu’à présent, sur une superficie globale de 560.000 ha à l’échelle nationale. Ceci a permis de dépasser l’objectif fixé pour 2020, à savoir 550.000 ha. Ces efforts ont permis d’économiser deux milliards de m³ d’eau, soit l’équivalent des réserves du barrage Al Wahda, le plus grand du Maroc. Egalement, les volumes économisés ont été utilisés à la fois pour l’extension des périmètres irrigués et pour l’intensification agricole. Ainsi, cela a occasionné des retombées bénéfiques en termes de volumes de production et de revenus pour les agriculteurs.

Lire aussi: Le Maroc devient un géant incontournable de l’irrigation

De son côté, le directeur de l’ORMVAM, Mahjoub Lahrach, a mis l’accent sur le rôle des aiguadiers et agents de contrôle et de distribution de l’eau d’irrigation. Et ce, en matière de préservation des ressources en eau et de garantie de l’efficience des réseaux d’irrigation. Il a également souligné que  le travail de ces acteurs, conjugué aux efforts des agriculteurs, a permis au périmètre irrigué de la Moulouya de consolider sa position, notamment dans le secteur des agrumes, et ce contrairement à la tendance observée dans d’autres pays.

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