Vers l’urbanisation de l’agriculture au Maroc…
L’urbanisation galopante accentue les problématiques liées à l’insécurité alimentaire. Parmi les alternatives qui contrer les risques déjà bien réels, se trouve l’agriculture urbaine.
L’agriculture urbaine se matérialise par des micro-fermes ou des potages urbains, et peut apporter des réponses réalistes. En effet, elle implique un changement structurel dans la fabrique de nos villes. Ce nouveau mode de production, qui impacte le métabolisme urbain, permet d’impulser des méthodes novatrices pour vivre autrement et nourrir les populations différemment.
En effet, l’objectif capital est de rendre les villes plus résilientes. De même, l’agriculture urbaine préserve les ressources foncières et naturelles; et ce, en permettant en même temps de lutter efficacement contre l’étalement urbain.
Par ailleurs, en Afrique, plus précisément au Maroc, l’association le toit en vert milite pour installer des fermes sur les toits et balcons des immeubles dans la ville de Casablanca. D’autres régions dans le pays à fort potentiel agricole comme Fès-Meknès s’apprêtent à expérimenter des micro-projets en la matière.
En ce qui concerne la France, plusieurs villes développent des projets protégeant la biodiversité et réduisant l’empreinte carbone. Plus particulièrement, la ville de Paris s’investit de manière considérable dans l’agriculture urbaine via la programmation de la ferme grandissime Paris Expo qui encourage une production plus responsable en s’ouvrant davantage à la population parisienne.
Avec Forbes France