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Srairi appelle à un changement de paradigme

Pour une agriculture rentable mais durable, Srairi appelle à un changement de paradigme.

Mohamed Taher Srairi, enseignant chercheur à l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II appelle à revoir le modèle agricole actuel dans une interview publiée et à retrouver dans son intégralité sur Medias24. La souveraineté alimentaire et l’efficacité hydrique doivent être des priorités pour le Maroc.

Et si le Maroc était à un carrefour de son histoire en ce qui concerne son agriculture ? C’est en tout cas ce que préconise l’enseignant chercheur de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, Mohamed Taher Srairi.

En effet pour l’expert, le Maroc doit revoir sa stratégie agricole en profondeur et prioriser sur la production et les rendements de céréales et légumineuses au détriment des productions tournées vers l’export et très consommatrices en eau. Le Maroc est un pays semi-aride ou aride à 80% et arrive au bout d’un modèle qui ne s’avère pas durable selon l’enseignant chercheur.

Pour Mohamed Taher Srairi, la souveraineté alimentaire et l’efficacité hydrique doivent être des priorités.

Ce dernier prend pour exemple le développement de l’agrumiculture dans des régions telles que la Moulouya ou Souss-Massa, des régions ou la pluviométrie est très faible et ou la surproduction a  impacté le prix de vente et réduit la rentabilité des vergers. De nombreux producteurs ayant fini par arracher leurs arbres.

Le même focus est aujourd’hui porté sur la production de pastèques ou de palmiers dattiers, qui sont au centre du débat et qui fleurissent dans les régions désertiques du Royaume ; ou encore de la culture de l’avocatier, une culture très gourmande en eau qui s’avère être très rentable pour les producteurs mais toujours aussi gourmande en eau.

Pour Mohamed Taher Srairi, la souveraineté alimentaire et l’efficacité hydrique doivent être aujourd’hui des priorités. La promotion de bonnes pratiques agricoles dans l’agriculture de conservation, l’intégration de légumineuses dans les assolements ou encore une meilleure valorisation des cultures par l’élevage sont autant de débuts de réponses face à la problématique.

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