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Retard des pluies : L'espoir est encore permis pour une bonne campagne agricole
Retard des pluies : L'espoir est encore permis pour une bonne campagne agricole

Retard des pluies : L’espoir est encore permis pour une bonne campagne agricole

Retard des pluies : L’espoir est encore permis pour une bonne campagne agricole

Après les pluies qui sont tombées dernièrement au Maroc,  une question demeure essentielle : ces dernières permettront-elle de pallier les difficultés que pourrait rencontrer la campagne agricole. En effet, rappelons-le, il y a quelques jours, les agriculteurs semblaient très inquiets quant au bon déroulement de cette campagne en raison du retard des pluies.

Cependant, l’espoir est toujours de mise d’après Les Inspirations Eco. «Nous comptons sur les pluies de février-avril qui détermineront la situation de l’actuelle campagne ainsi que les paramètres de la pluviométrie», déclare Mohamed Alamouri, président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement durable (COMADER). Pour ce dernier, il semble prématuré de juger l’actuelle campagne agricole. En effet, la production céréalière, en zones bour, est encore sujette aux conditions de la pluviométrie. Cependant, les autres cultures, notamment l’arboriculture, le maraîchage, l’olivier et bien d’autres, se font en zones irriguées.

Des impacts sur le taux de remplissage des barrages

Citant la dernière Revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière de Bank Al-Maghrib pour le mois de janvier, le journal rappelle que le déficit pluviométrique arrêté au 31 décembre 2019 a atteint 37,6%, soit 124.5 mm en 2019-2020 contre 199,5 en 2018-2020. On note aussi que le taux de remplissage des barrages à usage agricole se fixe, à 47,6% contre 60,2% un an auparavant. Le déficit de la pluviométrie a aggravé le taux de remplissage des barrages. En ce qui concerne le tarissement des barrages, c’est la région Souss-Massa qui est la plus touchée. Ceci est tout aussi alarmant quand on sait qu’elle assure plus de 84% des exportations de primeurs et 65% des exportations d’agrumes au niveau national.

Selon le président de la Fédération interprofessionnelle marocaine de production et d’exportation de fruits et légumes (FIFEL), devant cette chute du taux de remplissage des barrages liée à l’approvisionnement des agriculteurs en eau d’irrigation, la moyenne des forages pour les prélèvements d’eau souterraine se situe actuellement à 300 m de profondeur contre 40 m auparavant.

Nos confrères indiquent que ce déficit de pluies, qui grèvera les parcours végétaux en dehors de la région du Nord, en plus des aliments pour bétail, affectera la production des filières animales.

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