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Les agriculteurs marocains craignent une mauvaise campagne agricole
Les agriculteurs marocains craignent une mauvaise campagne agricole

Les agriculteurs marocains craignent une mauvaise campagne agricole

Les agriculteurs marocains craignent une mauvaise campagne agricole

L’agriculture au Maroc est confrontée à de nombreux problèmes. En effet, face aux aléas climatiques, certains ne savent plus où donner de la tête. Ces derniers, avec un déficit pluviométrique récurrent, craignent une mauvaise campagne agricole. Après les vagues de froid contraignants, le manque de pluies demeure la principale source d’inquiétude des agriculteurs.

Il est la cause des mille et un problèmes qu’enregistre la campagne céréalière. En effet, les cultures et les semis ont été bien installés mais pâtissent à cause du retard des pluies. C’est la deuxième année consécutive de sécheresse qui frappe de plein fouet le Maroc. Normalement à ce stade de la campagne, les agriculteurs entament le désherbage et la fertilisation. Ce qui n’est pas le cas actuellement, notamment au sud de Rabat.

Lire aussi : L’hiver jette un froid sur la production agricole au Maroc

Cependant, quelques précipitations sont prévues à partir de ce vendredi, à Casablanca, Rabat, Fès, Nador et Oujda, mais n’empêche que l’heure est grave.

Dans le nord du Maroc, la situation ne semble pas inquiétante pour les agriculteurs. En effet, certains producteurs de la région de Beni Mellal affirme que bien que «le retard des pluies soit effectif, il n’y a pas de déficit hydrique sur la frange nord». Par conséquent, «les céréales déjà semés ne souffrent pas.

Un problème plus récurrent dans les régions du Sud

C’est l’inverse qui se produit dans la frange sud, notamment, dans les régions de Chaouia-Ouardigha, le Haouz, Tadla et Sous Massa. Cette zone «pâlit de graves problèmes, il y a là un réel déficit hydrique». «Les gens qui ont été courageux et ont semé, tirent la langue, mais la récolte n’est pas encore compromise».

Toutefois, certains agriculteurs restent optimistes. Selon eux, il faudra attendre encore attendre deux à trois semaines avant de s’alarmer d’une mauvaise campagne.

Dès lors, dans ce contexte de stress hydrique, le Roi, Mohamed VI, a ordonné le déboursement de 115 milliards de dirhams pour l’eau et l’irrigation.

 

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Un commentaire

  1. En plus de ces problèmes, l’un des plus graves qui touche les petits et moyens agriculteurs et les privent d’une part très importante de leurs ressources est le désordre qui règne dans le circuit de distribution et de commercialisation.

    Circuit, dominé par l’existence d’intermédiaires organisés de façon informelle sous formes d’oligopole, qui dictent leurs lois aux agriculteurs en toute impunité, en exerçant de façon concertée une forte pression à la baisse sur les prix pour se réserver à eux des marges très confortables aux détriments à la fois des agriculteurs et des consommateurs.

    Une piste de réforme très prometteuse de nature à stimuler le niveau de vie du monde de rural et contribuer à la baisse des prix des denrées agricoles.

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