La forte présence de ravageurs dans les oranges argentines fait jaser les agriculteurs européens.
L’Argentine a été le pays qui a enregistré le plus de ravageurs dans ses oranges. Parmi les importations d’oranges d’Argentine, 117 interceptions ont été rejetées au cours des sept premiers mois, dont 78 lors du mois de juillet.
Lors des contrôles frontalières de l’UE, l’Argentine s’est démarquée, de par sa part dans les lots avec des infestations localisés. Celle-ci a eu un total de 117 interceptions sur un total de 151. En ce sens, l’organisation agricole espagnole « Unión de Uniones de Agricultores y Ganaderos » souligne que juillet est le mois de cette année avec les envois les plus rejetés, soit un total de 86, ce qui représente 57% de l’ensemble de 2020.
Les ravageurs les plus rejetés demeurent Guignardia citricarpa et Xanthomonas axonopodis, qui causent respectivement la tache noire et Cancrosis. Par ailleurs, «Les agrumes ne sont qu’un autre exemple du non respect du principe de réciprocité en termes de protocoles phytosanitaires», critiquent l’organisation agricole.
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L’organisation considère que «c’est un argument de plus en faveur de la nécessité de garantir le respect du principe de réciprocité dans les échanges commerciaux, ainsi que de renforcer les contrôles et les entrées directes par ces passages frontaliers avec plus d’expérience et de spécialisation », compte tenu « notamment de l’interdiction des matières actives et des restrictions d’utilisation qui pèsent sur l’agriculture européenne, ainsi que des plans de réduction des la moitié dans l’utilisation des produits phytosanitaires proposée par la nouvelle stratégie « De la ferme à l’assiette » », souligne Hortoinfo.