Pesticides : Québec réduire les risques de contamination
David Heurtel, ministre du Développement durable et de l’Environnement, , a présenté dimanche une série d’orientations qui visent à mieux réglementer l’utilisation des pesticides en milieu urbain et agricole. Il s’agit de réduire surtout les risques de contamination et aussi protéger les pollinisateurs.
En vue d’une modernisation de la loi
Moderniser la loi concernant les pesticides, qui ne l’a pas été depuis 1987. Fort d’une politique nouvelle au Québec, et d’un engagement fort du gouvernement, le ministre du Développement durable et de l’Environnement rappelle que pour l’instant les objectifs énoncés en 2012 ne sont pas atteints et que les résultats sont même en dessous des espérances qui étaient relatives à la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides.
Les mesures à mettre en oeuvre pour protéger les abeilles
L’un des mesures, vise à protéger les abeilles qui, comme partout dans le monde sont aussi en perdition au Québec. Pour ce faire, il convient donc de réduire l’utilisation de pesticides. Perte d’habitat, et changements climatiques sont responsables également, mais les pesticides restent les fautifs principaux. Les néonicotinoïdes, sont les insecticides visés. Ils affectent la survie, la reproduction des abeilles, mais aussi celle des poissons et des oiseaux. Il s’agit donc d’interdire leur utilisation en milieu urbain et de limiter en milieu agricole.
Si pour l’usage urbain, il est utilisé pour l’entretien des pelouse, pour l’usage agricole, les agriculteurs devraient être contraints de faire superviser leur utilisation de pesticides par un agronome.
Le Québec incite donc les agriculteurs à réduire graduellement l’utilisation de semences traitées aux néonicotinoïdes. Pour convaincre les agriculteurs, des incitatifs financiers seront instaurés pour favoriser l’achat de pesticides moins dommageable.