Panique mondiale : les prix du blé dur flambent.
Mauvaise nouvelle pour les producteurs de pâtes, de semoule entre autres. Une flambée des prix du blé dur a été observée et se répercute dans tous les secteurs d’activité en relation de près ou de loin au blé dur. En raison d’une diminution de la récolte de blé dur du Canada, premier importateur et producteur, en trois mois, les prix se sont renchéris de 35,2%. Ainsi, les industriels de la semoule, des pâtes ne savent plus où donner de la tête.
Une situation plus ou moins inédite s’est produite. En effet, entre les mois de septembre et décembre 2019, les prix du blé dur au comptant se sont renchéris de 35,2%. Et cela ne s’arrête pas là. Cette hausse des prix tout à fait ahurissante aura des impacts agricoles et économiques mondiaux. Et, d’après le Conseil international des céréales, la production mondiale devrait tomber à son plus bas niveau en 2019-2020, à 35,2 millions de tonnes (Mt), soit une baisse de 7,8% sur un an.
De plus, les stocks de fin de campagne tomberaient à 7,6 Mt, en chute de 26,6% sur un an. Le Canada, premier producteur et exportateur mondial de blé dur, devrait voir sa récolte reculer de 13%, à 5 Mt. Et la « crise » devrait même se sentir dans les pays du Maghreb qui peinent déjà à réguler leur production de blé dur. En effet, cette production est de 1,3 Mt au Maroc (-44,6%), 1,2 Mt en Tunisie (+22,9%) et 3,2 Mt en Algérie (+ 2,7).