Le tout premier marché aux bestiaux du Maroc s’installera à Sidi Bennour.
Pour la toute première fois, un marché aux bestiaux verra le jour au Maroc et plus précisément à Sidi Bennour. Les travaux débuteront dès septembre 2017 grâce à une enveloppe de 26 MDh.
Sidi Bennour est considéré comme le berceau de l’élevage au Maroc avec 180 000 bovins et 300 000 ovins. Selon la Direction Régionale de l’Agriculture (DRA) de Casablanca-Settat, 20% des échanges commerciaux de bétail de la région se font à Sidi Bennour. C’est donc tout naturellement que la ville s’est prononcée en faveur de la construction d’un marché aux bestiaux qui répond à une forte demande. Un appel d’offre a été lancé aux entreprises désireuses de superviser la réalisation de ce projet.
Au total, 5,8 ha seront dédiés à l’aménagement de ce souk dont 1 ha sera couvert. Le marché pourra accueillir 4 000 bovins, 2 000 ovins et 400 équidés. Ce projet est estimé à 26 MDh. La première tranche des travaux commencera dès septembre 2017 et nécessitera un budget de 20 MDh.
Le marché aux bestiaux de Sidi Bennour est l’occasion de changer et réguler les habitudes de ventes. «L’objectif de la création de ce projet est de valoriser le potentiel de l’élevage dans la région, laquelle est connue pour son grand cheptel de bovins dans le pays. Il s’agit d’offrir aux éleveurs un souk pour commercialiser leurs bêtes dans de bonnes conditions et avec une gestion moderne», a déclaré Abdelaziz Ouaaka, chef responsable du Département de développement agricole à l’Office Régional de Mise en Valeur Agricole de Doukkala.
Les acteurs de la filière semblent satisfaits de l’aménagement de ce nouveau souk où l’équipement sera plus propice à la vente. Le marché sera notamment équipé d’un système de vente via des enchères électroniques. Rappelons qu’au Maroc, dans les marchés traditionnels aussi appelés « Rahbat Lebhayem », la vente d’animaux vivants est basée sur le prix à la pièce plutôt que le prix au kilo. «Ces marchés traditionnels ne sont équipés ni pour les bêtes, ni pour les éleveurs, ni même pour les visiteurs», explique un éleveur. Les animaux y sont vendus la nuit, en dehors de toute sécurité, précise LeReporter.ma.
Dans une interview avec LeReporter.ma, Monsieur Karimine, président de la Fédération Interprofessionnelle des Viandes Rouges (FIVIAR) affirme que ce nouvel équipement devrait redynamiser la filière bovine : «Dans ce marché à bestiaux, il y aura une balance pour que l’éleveur puisse vendre ses animaux au poids et non plus à la pièce. Il y aura aussi des écrans pour afficher les prix, pour qu’il y ait de l’honnêteté dans les transactions. Chose que nous n’avons pas en ce moment dans les souks traditionnels».
Inspiré des foires aux bestiaux européennes, le marché de Sidi Bennour a été initié par la FIVIAR qui prévoit d’en aménager d’autres à Taroudant et Khénifra.
** OUI TOUT CE LA EST UNE VALEUR AJOUTE A L AGRICULTURE MAROCAINE ET AVEC DES RETOMBES ECONOMIQUES LOCALES DIVERSES.SEULEMENT LE PRINCIPE SECURITE ET SURETE DOIVENT COMMENCER A LAVANCE OU EN PARALLELE AVEC L INFRASTRUCTURE DES VOLS DE VEHICULES ET DE BETAIL SE DECLARE FREQUEMENT DANS LE VOISINAGE . DES BATIMENTS D ACEUIL ET DE RESTAURATION DOIVENT VOIR LE JOUR AUSSI EN GROS LE BIEN ETRE DE TOUT DOIT ETRE MIS EN EVIDENCE AVANT TOUT POUR GARANTIR UNE PERMANENCE SATISFESANTE POUR TOUS…..MERCI.