L’ONSSA étudie la possibilité d’externaliser la gestion de la traçabilité des animaux.
L’ONSSA a lancé une étude de faisabilité concernant l’externalisation de la gestion de la traçabilité et de l’identification des animaux d’élevage. Cette enquête mettra en évidence les avantages, inconvénients ainsi que l’aspect économique liés à l’externalisation de l’activité.
L’ONSSA aimerait s’inspirer du modèle français, dont elle prévoit de rencontrer les représentants. En effet, elle pense à externaliser la gestion de la traçabilité des animaux d’élevage qui est pour l’instant gérée par l’une de ses branches : le Système National d’Identification et de Traçabilité animale (SNIT).
L’externalisation de cette branche est étudiée dans l’optique de renforcer l’efficacité du système d’identification et de traçabilité et la sécurité de la base de données nationale, indique LesEcos.ma. A l’issu de l’étude, minimum deux projets adaptés au contexte marocain seront proposés ainsi que leurs avantages, inconvénients et retombées économiques.
Le SNIT avait été déployé pour recenser les bovins et les camelins. Ses actions seront bientôt étendues aux ovins et caprins. Le système d’identification est basé sur deux boucles électroniques accrochées à l’animal. Celles-ci sont dotées de capteurs électroniques qui permettent d’obtenir les informations sur le troupeau en temps réel. Ce système permet de tenir un registre des animaux d’élevage au Maroc.
Rappelons que l’élevage participe à hauteur de 38% au chiffre d’affaire agricole national et emploie 60% des agriculteurs. De plus, la filière laitière assure 88% des besoins nationaux, celle de la viande rouge 98% et les viandes blanches 100%. Le Maroc compte près de 3,2 millions de bovins, 19,2 millions d’ovins, 6,14 millions de caprins et 190 000 camelins.