Les myrtilles pourraient aider le traitement de la dépression.
Selon trois études menées par des chercheurs de l’Université de Reading, en Angleterre, les myrtilles auraient un potentiel antidépresseur non négligeable.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont testé l’effet d’une boisson aux myrtilles en poudre – équivalente à une tasse de myrtilles fraîches – sur l’humeur chez 144 enfants, adolescents et jeunes adultes dans le cadre de trois essais randomisés contrôlés par placebo. La boisson placebo avait la même teneur en sucre et en vitamine C que le jus de myrtille, et les deux boissons ont été rendues identiques en les mélangeant avec du jus d’orange concentré.
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Les deux premières études ont examiné l’humeur 2 heures après un seul verre, et la troisième a examiné les effets à long terme d’un verre quotidien sur 4 semaines. Les trois études étaient positives, avec des tailles d’effet allant de petite à moyenne.
Ces résultats sont en partie corroborés par une étude canadienne où le jus de myrtille prévenait la dépression post-partum (c.-à-d. la brève labilité observée après l’accouchement) chez les femmes enceintes en bonne santé, mais le jus de ce petit essai contrôlé contenait également du tryptophane et de la tyrosine. En revanche, deux autres groupes indépendants qui ont testé les myrtilles chez des patients âgés en bonne santé n’ont trouvé aucun avantage pour l’humeur.
Cela ne signifie pas que les myrtilles ne sont utiles que chez les jeunes. Cela signifie qu’il faut faire plus de recherche. Les myrtilles ressemblent à un super-aliment pour le cerveau, mais les super-aliments ne sont pas ce qu’est la psychiatrie nutritionnelle.