Le Maroc, sur la bonne voie pour une croissance accélérée de son agriculture et la lutte contre les pertes
D’après le bilan biennal de la Déclaration de Malabo, le Maroc ainsi que le Rwanda, le Mali et le Ghana sont les seuls pays à être sur le bon chemin pour l’atteinte des engagements fixés d’ici 2025 notamment en ce qui concerne l’agriculture.
En effet, seuls ces 4 pays sortent du lot contre 20 en 2017. Il faut souligner que la plupart des pays peinent à honorer entièrement leur engagement. Par ailleurs, les pays précités à savoir le Maroc ont pu atteindre ou même dépasser l’indicateur de performance de 6,66 élaboré par les experts de l’Union Africaine. Toutefois, il est nécessaire pour les autres pays du continent de faire des efforts. En effet, ceux-ci affichent un score moyen de 4,03.
L’organisation note ainsi un recul concernant les engagements pris à Maputo en 2003 et renouvelés à Malabo en 2014, de consacrer au moins 10 % de leur budget au secteur agricole. Le Burkina Faso, le Burundi, le Mali et la Mauritanie sont les 4 pays qui ont pu réaliser cette ambition alors qu’en 2017, 10 pays avaient pu l’atteindre.
L’Union Africaine a lancé en 2003 le Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture en Afrique PDDAA. Cette dernière se veut comme un cadre politique pour la transformation agricole en Afrique. En 2014, lors de la 23 ème session ordinaire de l’UA à Malabo, les dirigeants africains ont renouvelé leur engagement en faveur de PDDAA en adoptant la déclaration de Malabo sur la croissance et la transformation agricoles accélérées pour la prospérité partagée et l’amélioration des moyens de substances. Grossomodo, les engagements de Molabo visent l’élimination de la faim et de la malnutrition infantile. Ils ont également comme ambition la réduction de moitié de la pauvreté et le triplement du commerce intra-africain des produits et services agricoles.