L’aviculture se confronte à une baisse drastique des ventes, en raison de la pandémie.
Le confinement et le recul de la demande ont fortement impacté le secteur de l’aviculture. L’activité, représentée par la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA), recense depuis mars 2020 pas moins de 50% de baisse des ventes, à cause du déclin des achats des restaurateurs, des snacks, des hôtels et aussi des ménages du fait de la hausse du chômage.
La crise s’est accentuée davantage avec Aid Al-Adha où la demande des produits avicoles a sensiblement chuté, rapporte L’Opinion. Avec la période estivale, les vagues de chaleur perturbent également la production et la distribution. Certains exploitants ont préféré réduire ou arrêter complètement la production en attendant des jours meilleurs.
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Par ailleurs, la FISA a expliqué que le prix du poussin variait de 5,5 à 6,5 dirhams au marché noir en l’absence d’application de la loi obligeant les incubateurs à ne vendre les poussins qu’aux licenciés. Une faille qui a permis à d’autres personnes de profiter de l’occasion et d’augmenter les prix.