Les activités de recherche en aquaculture garantiront une base de connaissances solide.
Le développement de l’aquaculture devrait jouer un rôle de premier plan dans le projet de 7 millions d’euros pour la diversité alimentaire et locale, agricole et nutritionnelle (FoodLAND).
Impliquant 28 partenaires africains et européens, le projet FoodLAND vise à booster les performances nutritionnelles des systèmes alimentaires locaux en Afrique. Financée par le programme Horizon 2020 de la Commission européenne, l’initiative s’engage à développer une gamme d’innovations pour l’aquaculture et l’agriculture, ainsi qu’à inciter les consommateurs à adopter un comportement alimentaire plus sain au Maroc, en Tunisie, en Éthiopie, au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie.
Par ailleurs, le groupe AquaBioTech dirigera le groupe de travail sur l’aquaculture, révèle thefishsite. Les activités de recherche et de validation en aquaculture garantiront une base de connaissances solide pour surmonter les principaux problèmes du développement de l’aquaculture africaine et fourniront de nouvelles méthodes et technologies adaptées aux pays africains.
«En Afrique, la majorité de l’approvisionnement local en poisson provient toujours des pêcheries de capture et seuls quatre pays du continent ont une production aquacole supérieure à 50.000 tonnes. Cependant, le développement du secteur de la pisciculture est un objectif stratégique dans de nombreux pays africains pour améliorer la sécurité alimentaire et faciliter le développement économique», déclare Tamás Bardócz, directeur R&D et innovation chez AquaBioTech Group.
Le projet se concentrera ainsi, sur la recherche et le développement de technologies d’aquaculture hautement efficaces en appliquant les méthodes de production les plus avancées dans divers systèmes tout en observant l’environnement local et les modèles à faible investissement.
«C’est formidable de voir des partenaires de ces six pays se rassembler et travailler vers un objectif commun pour améliorer la nutrition», a déclaré Hoevenaars.