Nouvelle tendance, les légumes dans les villes.
Les formes d’agricultures urbaines sont à la mode dans le monde. Une opportunité de recréer un lien entre les deux mondes, agricole et urbain.
Depuis quelques années, les projets d’agriculture urbaine sont « à la Une » dans plusieurs pays. Malgré la diversité des formes que peut prendre cette agriculture, un consensus international s’accorde à la définir comme une agriculture localisée, en ville ou sa périphérie, souligne une chercheuse de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) en France.
Cette agriculture est devenue courante en Europe dans le Sud où la croissance rapide des villes n’a pas été suivie par celle des infrastructures, limitant l’arrivée de produits frais dans les centres urbains.
Dans les pays occidentaux, elle fait son apparition suivant des contraintes et des attentes sociétales diverses selon les régions du monde. D’après les spécialistes de l’agriculture urbaine, au cours de l’histoire, la production dans les villes européennes s’est pratiquée en temps de crise pour une production de subsistance. Aujourd’hui, cette forme d’agriculture prend de plus en plus d’intérêt et de place dans plusieurs régions du monde.