La crise agricole russe. Les producteurs ne peuvent plus.
Malgré les restrictions sur la vente de légumes étrangers en Russie, les producteurs de fruits et légumes locaux ne seront pas en mesure de satisfaire le marché avec des tomates et des concombres pendant très longtemps encore.
Les serriculteurs tentent de mener à bien un programme de substitutions des importations mais il ne fonctionne pas comme espéré. L’objectif de l’an dernier, d’augmenter la quantité des serres n’a été rempli qu’à 50%. Et si avant 2020, 2 000 hectares de serres ne sont pas construites, alors le pays devra de nouveau s’orienter vers les légumes d’origines étrangères. Le Ministère de l’Agriculture a déclaré, qu’en 2015, 5% de légumes ont été récoltés en plus, comparé à l’an dernier, tandis que les importations de ces produits ont chutés de 30%.
Les fonctionnaires pensent que ces chiffres démontrent une tentative réussie de remplacer les tomates en provenance de l’étranger. Les investissements dans cette région s’élèvent aux environs de 30 millions de roubles (4 455 000 MAD) et les nouvelles serres ont été construites sur 200 hectares.
De plus, face à la baisse des niveaux de vie, pas seulement des consommateurs mais aussi des producteurs, plusieurs projets ont été suspendus ou écourtés. En dehors des 60 entreprises agricoles, un petit peu plus de 20 serres ont atteint le niveau operationnel. Les entrepreneurs n’ont pas assez d’argent pour investir, par conséquent, seulement 47% des projets de développement agricole russe ont été réalisés.
L’agriculture locale dépend de la valeur du rouble. Presque tous les équipements nécessaires pour les cultures en serres sont fabriqués à l’étranger. Les technologie de plantations et les semences sont aussi importés. Par conséquent, à cause des problèmes liés au roubles, le coût des serriculteurs a augmenté de 64%. Le prix des produits finis a également augmenté.
(1Rouble Russe = 0.15 MAD)