Le consommateur marocain ne bénéficie pas des mêmes avantages en termes de qualité des agrumes.
Malgré l’expertise marocaine dans l’exportation d’agrumes, le consommateur marocain ne bénéficie pas des mêmes avantages en termes de traçabilité, de qualité et de certificats aux standards internationaux car le marché national n’est pas aussi bien organisé.
L’organisation de ce marché pourrait améliorer les recettes des producteurs. Cette mesure pourrait également permettre de préserver la nature. Le Maroc produit près de 2 millions de tonnes d’agrumes et seulement 60% sont consommés. Un niveau national de pertes, estimées selon la FAO, à 40%.
Les 40% perdus représentent beaucoup d’investissement en eau, énergie, gaz à effet de serre et en temps… Tandis qu’un traitement post-récolte, selon les normes internationales, permettrait de préserver la nature et de réduire les coûts pour le consommateur local.
Le passage par les stations de conditionnement devrait être obligatoire même pour la marchandise destinée au marché national. Il faudrait donc mettre en place plus de stations et réhabiliter les structures déjà existantes.
L’objectif : Présenter au consommateur marocain un produit bien calibré et bien présenté, à un coût intéressant. Une mise en valeur qui garantirait l’amortissement de la station et l’amélioration de la compétitivité à l’international.