Dans la région d’Azilal, le Département de l’Agriculture souhaite développer la filière de l’amandier.
Le Département de l’Agriculture veut développer la filière de l’amandier dans la région de Azilal. Dans le cadre de ce projet de développement, deux unités de concassage et de transformation des amandes et de la caroube utilisant des énergies renouvelables hybrides seront implantés, vers fin septembre, à Bzou, Demnate et Ouaouizerth.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme de Développement Rural des Zones de Montagne de la région d’Azilal (PDRZM). Vers fin septembre, une étude technico-économique sera lancée pour savoir si l’implantation des unités de concassage et de transformation des amandes et de la caroube peut être envisagée.
Ce Programme s’inscrit dans le cadre des objectifs stratégiques de l’intervention du Fonds International du Développement Agricole au Maroc et du Plan Maroc Vert (PMV), notamment dans le cadre de sa stratégie du Pilier II, selon nos confrère à LeMatin.ma. Ce projet cible 17 communes rurales de la région d’Azilal: Zaouïat Ahansal, Tamda N’oumarcid, Aït Abbas, Aït M’hamed, Aït Bououli et Tabant.
L’objectif principal de ce programme est de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales vivant dans les zones montagneuses. Ce programme vise également à renforcer les capacités des populations afin d’améliorer leurs revenus et leur résilience face aux effets du changement climatique. Ceci implique la mise à niveau des chaines de valeur qui est basée sur la gestion durable des ressources naturelles et la diversification de l’économie locale.
Le programme va durer 15 ans et se déroulera en trois phases de 5 années chacune. La première phase du programme concerne la région d’Azilal et sera mise en œuvre à travers deux composantes opérationnelles et un dispositif de coordination, de gestion et d’appui institutionnel.
La première partie du programme prévoit le développement et la transformation des filières agricoles à travers le renforcement des capacités des producteurs et ce dans l’objectif d’améliorer les rendements, faire usage des intrants, faire des économies d’eau, transformer les produits filières par l’introduction des techniques de stockage et de conditionnement performantes, améliorer l’accès des producteurs à des marchés rémunérateurs à travers le marketing, la labellisation et la certification.
La deuxième partie du programme concerne le développement de technologies d’adaptation aux changements climatiques, la gestion des ressources naturelles, la diversification des productions via l’optimisation de l’utilisation des ressources naturelles et la restauration des services écosystémiques .