« Avec la hausse des températures, nous allons commencer à cultiver des kiwis à l’avenir ».
Hans-Jörg Friedrich le PDG d’un groupe allemand de production agricole en est convaincu, en raison du réchauffement climatique, bientôt il pourra cultiver des kiwis en Allemagne.
Le producteur allemand pense à l’avenir, pour lui la rentabilité est moins intéressante pour les productions actuelles. « La laitue conservera son importance. Cependant, ce n’est plus le produit de masse qu’elle était auparavant, car les laitues à emporter et colorées se partagent davantage le marché depuis un certain temps », déclare Friedrich à nos confrères de Freshplaza.
Cependant, il existe certainement un risque que les produits en bottes particulièrement gourmandes en main-d’œuvre, telles que les carottes, les oignons nouveaux et les radis, disparaissent de plus en plus du marché, ajoute-t-il.
« Si nous devons travailler avec un salaire minimum de 12,00 euros pour ces produits, ce ne sera pas possible. Le prix des radis, par exemple, devrait tellement augmenter que les consommateurs n’auraient probablement plus envie de les acheter. Ici, il y a aussi la question de savoir si nous pourrions convaincre les détaillants de récolter ces produits à la machine et de les proposer à la vente sans feuillage. Les oignons nouveaux, quant à eux, devraient être vendus en vrac».
Le groupe s’interroge sur de nouvelles productions à l’avenir
La coopérative de producteurs reste toutefois ouverte à de nouveaux développement notamment dans le secteur des fruits : « Avec la hausse des températures, nous nous concentrerons également à l’avenir sur la culture des kiwis» indique le professionnel . Nous travaillons également sur des variétés plus résistantes au gel en hiver.
A noter que de plus en plus de serres devraient se déployer en Allemagne à l’avenir selon le producteur pour qui la question de l’énergie risque de devenir essentielle à l’avenir, indique t’il toujours à la même source.
Pour le PDG de Pfalzmarkt, il sera notamment question de passer au photovoltaïque, ce qui assurera une certaine autosuffisance et ne nécessitera plus d’électricité extérieure à la ferme.