Haouz: Une pénurie d’eau menace les cultures vivrières
Le Haouz accuse la plus faible pluviométrie au niveau national, de faibles chutes de neige et de faibles taux de retenues des barrages. Une pénurie d’eau menace sérieusement les cultures vivrières.
A une cinquantaine de km du douar Boudbira, sur la route entre Amizmiz et Marigha, se trouve le douar Imsker (relevant de la commune urbaine d’Amizmiz, à 18 km de cette dernière). 18 ménages y vivent, ils tirent leurs principaux revenus des cultures vivrières, de l’olivier et du tourisme. Par ailleurs, les 3 ressources endurent le martyre en ce début d’année 2020. En cause, la sécheresse. En effet, es puits n’ont pas encore tari, et les robinets dans les maisons continuent de couler; quant aux cultures vivrières (carottes, petits pois, pomme de terre, tomates…), c’est la catastrophe.
En plus de cela, des oliviers presque centenaires sont en voie de disparaitre. En effet, il n’y a plus d’eau dans les seguias, parce qu’il n’y a plus d’eau dans le N’fis, le fleuve qui vient des montagnes de Tizi N’test (qui alimente les retenues du barrage Lalla Takarkoust) et qui passe tout près de leurs cultures notamment vivrières.
Les habitants du douar, en temps normal (quand il y a des pluies), sont habitués à aller vendre leurs légumes le mardi, dans le souk hebdomadaire d’Amizmiz, cette année ils y vont pour en acheter. C’est le lot de tous les douars longeant l’oued N’fis, sur cette zone du Haouz.