Les fruits tropicaux sont des cultures à forte ajoutée.
En investissant dans la culture des fruits tropicaux, notamment l’avocat, l’ananas, la papaye et la mangue, l’Afrique pourrait tirer de nets bénéfices grâce à la forte valeur ajoutée de ces denrées.
Les fruits tropicaux et particulièrement l’ananas, la mangue, l’avocat et la papaye sont des fruits à forte valeur ajoutée très appréciés des consommateurs. Dans son dernier rapport Food Look, la FAO estime le chiffre d’affaires de cette filière à 10 milliards de dollars (94,3 milliards de Dh) pour 7 millions de tonnes. Le marché des fruits tropicaux avance à une croissance élevée : 14% pour l’avocat, 11% pour l’ananas, 10% pour la mangue et 9% pour la papaye entre 1990 et 2017.
Ces fruits, produits pour la consommation locale dans 95% du temps, ont une valeur élevée à l’exportation. Les principaux producteurs sont l’Inde, la Chine et le Brésil mais le Mexique est le premier exportateur au niveau mondial.
L’Afrique ne produit que 15% du volume mondial de mangue, 11% de celui de papaye, 19% de l’ananas et 13% de l’avocat. Ces cultures représentent pourtant un fort potentiel sur le marché de l’export d’autant plus que les goûts des consommateurs se tournent de plus en plus vers ces fruits pour leurs qualités gustatives et nutritionnelles. Les avocats et les mangues sont les « super-fruits » à la mode.