La main d’œuvre est un paramètre essentiel dans la culture des fruits rouges.
L’envoi de 12 000 saisonnières marocaines pour la récolte des fruits rouges en Espagne n’aura pas de répercussions sur la filière du Royaume.
La culture des fruits rouges et surtout leur récolte, nécessite une importante main d’œuvre qualifiée. Malgré l’envoi de 12 000 saisonnières marocaines pour la récolte des fruits rouges en Espagne, Abdeslam Acharki, directeur d’Interproberries Maroc (IPBM), affirme que la filière nationale ne sera pas impactée.
« Nous ne pouvons pas dire qu’il n’y a pas d’impact car c’est une main-d’œuvre qualifiée et expérimentée qui est recrutée par les Espagnols. La plupart de ces femmes sont d’anciennes fraisicultrices. Toutefois, l’impact sur la disponibilité des ressources humaines dans notre filière est infime du fait que la récolte ne dure que trois mois entre mars et juin », explique-t-il à LaVieEco.
Aujourd’hui, la filière génère 20 000 postes permanents, 3 millions de journées de travail pour la récolte et 2,5 millions de journées de travail pour le conditionnement. Afin de répondre à la demande en main d’œuvre, l’interprofession prévoit d’aménager des structures d’accueil pour les saisonnières dans les régions du Ghrab et du Loukkos, principales zones de production de fruits rouges.