La récolte de fraises pour cette campagne déçoit toutes les attentes des producteurs français.
Le ministère de l’Agriculture prévoit une récolte à peine supérieure à l’année précédente à cause des intempéries du mois de mai qui on endommagé les champs de fraises en France.
Malgré l’augmentation des superficies plantées en fraisiers, une perte de 2000 tonnes de fraises a été enregistrée à cause des intempéries de mai.
Tout laissait présager une bonne récolte pour cette campagne. Avec des surfaces en hausse et une amélioration des conditions climatiques en avril, le ministère de l’Agriculture français avait prévu un volume de production de 59 000 tonnes de fraises, soit 7 % de plus que l’année précédente.
Cependant, on espère désormais atteindre ne serait-ce qu’un niveau proche de celui de 2017, soit 57 000 tonnes. Les régions productrices de fraises ont été endommagées par les orages faisant chuter la production.
Les principales régions en question sont les zones productrices du sud du pays, à savoir : Nouvelle-Aquitaine, Paca et Rhône-Alpes. Dans cette dernière Région, qui accueille près d’un tiers des surfaces en plein champ, la récolte a été particulièrement difficile à cause des précipitations.
Malheureusement, l’effet des précipitations ne s’arrête pas à ce niveau. En plus d’encombrer l’accès aux parcelles, elles favorisent également le développement des maladies et des ravageurs.
Cette baisse de la production a été accompagnée d’une baisse de la demande par les consommateurs. Le ministère explique ce recul par les conditions météorologiques maussades qui n’encouragent pas la demande du consommateur.
Par conséquent, les cours ont chuté depuis avril. Les prix demeurent cependant 3 % au-dessus des prix de 2017 et 4 % au-dessus de la moyenne de 2013 à 2017.
Les importations de fraises, principalement d’Espagne, ont également chuté de 24 % par rapport à la même période l’année dernière.