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cueillette de fraises

Fraises: 30 destinations à l’export, principalement vers le marché européen

Les fraises exportées depuis le Maroc, le sont vers 30 destinations différentes à l’export, principalement vers le marché européen.

La culture de la fraise a été introduite dans la région côtière de la région au début des années 80, et depuis 2004, d’autres nouveaux types de fruits rouges à haute valeur ajoutée ont été introduits, comme les framboises et les myrtilles, qui ont permis de diversifier la production de fruits rouges de la région.

Ces cultures ont connu un développement important au niveau des superficies, des techniques agricoles et des variétés utilisées, notamment avec le programme du Plan Maroc Vert, qui a contribué à l’accompagnement des producteurs et à l’équipement des domaines agricoles.

Après avoir tenu largement ses promesses, le Plan Maroc Vert (PMV) a cédé la place à une autre stratégie agricole plus englobant et multidimensionnelle, il s’agit de la “Génération Green 2020-2030” lancé par le Roi Mohammed VI et dont les fruits rouges se sont alignés et ont pris place à bord de ce locomotive de développement agricole.

S’attardant sur la valorisation des produits récoltés, le chef d’arrondissement du développement agricole Sidi Allal Tazi, a fait état de 22 unités de valorisation, soit une capacité de traitement avoisinant 660 tonnes par jour.

“75% des fraises sont exportées sous forme de fraises fraîches (25%) et surgelées (50%), alors que les myrtilles représentent 95%, suivies des framboises avec 90% vers 30 destinations à l’étranger, principalement le marché européen, en raison de la position géographique privilégiée de la région “, a-t-il dit.

Dans le droit fil des idées, une exploitation des fruits rouges s’est installée en toute quiétude à proximité de la commune rurale de Mnasra, à 15 km de Kénitra, où des champs de serres sont à perte de vue, faisant travailler entre 600 et 700 ouvriers agricoles, principalement des femmes.

Lors de la visite de cette ferme des fruits rouges, des parcelles bien dessinées séparées l’une des autres en fonction du type de la culture (fraises, framboises ou myrtilles), où des ouvrières agricoles sont à fond dans la cueillette respectant ainsi les mesures barrières préconisées par l’État.

“Nous sommes tenus de respecter les normes européennes et actuellement avec le Brexit, les marchés britanniques sont très exigeants quant à la qualité des produits agricoles”, a déclaré à la MAP l’un des gérants de cette ferme.

“La cueillette des fraises, étant fragiles, nécessite un maximum de vigilance, et si la fraise est détachée de sa tige, elle ne serait pas consommable et ferait l’objet d’une réclamation et de son retour”, a-t-il confié. Un détail qui fait froid dans le dos!

Par ailleurs, et dans la même synergie, des caisses remplies du fruit rouge, en provenance de l’exploitation à bord des camions, atterrissent dans une unité de valorisation, sise à la zone industrielle de Kénitra, pour faire le circuit suivant un protocole rigoureux selon les normes en vigueur.

De la réception, puis l’équeutage, ensuite le lavage, ou encore la surgélation et enfin l’emballage, un véritable travail de fourmis qui a été relevé lors de la visite de cette unité de valorisation.

Cette unité de valorisation des fruits rouges, en activité depuis 1995, dispose de toutes les autorisations nécessaires de l’ONSSA et du Morocco Foodex et qui emploie environ 300 ouvriers en période de pic, et 150 en période normale, a indiqué dans une déclaration similaire, la responsable contrôle et qualité au sein de l’unité, Saloua Choua.

“On traite annuellement entre 4000 et 5000 tonnes, alors que la production journalière oscille entre 35 et 40 tonnes qui sont en provenance de nos propres fermes qui sont implantées à la commune Mnasra”, a-t-elle dit.

L’activité au sein de l’unité, dont la production est totalement destinée à l’export surtout vers les pays européens et les USA, repose sur deux méthodes de traitement du fruit rouge à savoir la partie “frais” et la partie “surgelé”, explique-t-elle, ajoutant que la Covid-19 “nous a obligé” de prendre des mesures préventives notamment la désignation de trois équipes par shifts et ce pour éviter le rassemblement des ouvriers et des employés au sein de l’unité sans pour autant pénaliser l’activité.

Par conséquent, ce n’est pas un hasard si la ferme et son unité de valorisation se sont vues attribuer la certification GLOBAL G.A.P : Good Agricultural Practice/ Bonne Pratique Agricole) destiné aux producteurs respectant les normes de la qualité et de la sécurité alimentaire.

MAP
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