La qualité et le gout des tomates marocaines se développent au fil des années.
Les tomates d’Almería en Espagne ont clôturé la campagne avec des chiffres rouges. Cela n’a pas été une bonne année pour les tomates et ce, malgré le fait qu’au début de la campagne, tout semblait indiquer le contraire, selon le responsable des fruits et légumes au COAG. En l’absence de données définitives, d’après Coexphal, à Almería, les agriculteurs ont cultivé environ 8.800 hectares cette année, soit 8% de moins que lors de la campagne 2018/2019.
L’instabilité des prix a été la tendance générale des oscillations que le responsable a directement liées au volume de tomate importé du Maroc. « Dans les semaines où l’entrée de tomates marocaines a augmenté, le prix des nôtres a baissé », indique ce dernier d’après Revistamercados. Au-delà des bas prix, le président d’Asaja Almería pointe les coûts croissants de la production de tomates, entraînant une faible rentabilité pour l’agriculteur. « A l’augmentation de 22% des coûts salariaux, il faut ajouter, par exemple, la hausse du prix de l’eau, qui atteint 0,60 euro par mètre cube, ou d’autres fournitures comme le plastique », explique-t-il.
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Parallèlement, ils ajoutent un facteur supplémentaire: les plus grandes productions européennes, non seulement aux Pays-Bas, mais aussi dans des pays comme la Belgique ou la France. De même, les producteurs espagnols estiment que bien que l’Europe élargisse ses calendriers de production, le Maroc se consolide également au milieu des mois d’hiver, réduisant le rôle d’Almería.
« Le Maroc se renforce », dit-il, ajoutant qu’en plus des tomates traditionnelles cultivées dans le Royaume, telles que les tomates en vrac et les cerises, la saveur des tomates marocaines commencent à développer.