L’Espagne poursuivie en justice à cause de l’utilisation de pesticides interdits dans la fraisiculture.
Un producteur de fraises biologiques français a déposé une plainte contre le gouvernement espagnol en raison de l’utilisation poussée de pesticides interdits par l’UE par les fraisiculteurs espagnols.
Un petit producteur français, Jean-Claude Terlet, spécialisé dans les fraises bio a déposé une plainte contre l’Etat espagnol. La raison ? Il dit être « victime de concurrence déloyale » face aux agriculteurs espagnols qui utiliseraient, selon lui, des pesticides interdits en Europe, et ce, en grande quantité ! Son avocat a demandé à saisir la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE).
« Tous les fraisiculteurs espagnols utilisent, sans limite et sans vergogne, l’ensemble des pesticides qui sont à leur disposition sur le marché espagnol, soit de manière officielle, soit de manière occulte, dont un certain nombre de pesticides qui ont fait l’objet d’une alerte de la part des autorités européennes parce qu’ils sont dangereux pour la santé humaine, notamment cancérigènes », explique l’avocat du plaignant. C’est ainsi que les producteurs espagnols obtiennent des rendements significatifs « mais avec des méthodes prohibées, illicites et déloyales. Mon client, lui, achète des araignées rouges pour dévorer toutes les espèces nuisibles pour ses fraises, ou des coléoptères pollinisateurs, qu’il paie une fortune. Et il se retrouve le samedi matin sur le marché avec des gens qui lui rient au nez parce que sa fraise est à 8,50 euros le kilo, contre 60 centimes d’euros pour les fraises espagnoles à Rungis! ».
Une plainte de grande envergure
La plainte vise l’Etat espagnol car l’avocat considère qu’il s’agit de laxisme de la part du gouvernement qui autorise dans sa politique agricole l’utilisation d’intrants interdits. Le fraisculteur français a décidé de saisir la CJUE afin de se faire entendre. En passant le relais à la Commission Européenne, l’accusation prend une ampleur plus significative et offre l’espoir de s’attaquer à l’Espagne, explique L’express.fr.
en ce moment dans le régional l’union grand débat a ce sujet de mr terlet //je suis adhérent association spra(sauvegarder son patrimoine en région agroviticole) anti pesticides et vignes a proxi pavillon!!!