Le ministre de l’agriculture Aziz Akhannouch « Tout fraudeur sera traduit directement en justice ».
Le ministre de l’Agriculture Aziz Akhannouch assure que l’ONSSA poursuit l’enquête sur les viandes de moutons putréfiées à l’occasion de l’Aïd malgré les résultats préliminaires.
Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rurale et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, a annoncé que l’enquête sur l’origine des viandes putréfiées de l’Aïd n’était pas close. Lors d’une discussion à ce propos avec les députés de la Commission des secteurs productifs, il a ajouté de nouveaux détails. « C’est une question de sécurité publique. Tout fraudeur sera traduit directement en justice », explique M. Akhannouch.
L’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires continue son enquête. Une étude va être menée sur 50 bêtes engraissées dans les conditions mises en cause par l’opinion publique et les médias. Ce test vise à vérifier la possible véracité des accusations portées envers certains éleveurs concernant les méthodes d’engraissement et d’alimentation. Chaque médicament, aliment ou hormone suspectés seront testés dans le protocole dont les résultats seront rendus publics.
Ce protocole est mis en place dans le but de rassurer les consommateurs. Le ministère tient sa position : les résultats préliminaires (qui mentionnent la chaleur et les bactéries) sont les bons.
Les régions les plus touchées par le phénomène de putréfaction des viandes de l’Aïd étaient celles de Casablanca, Rabat, Tanger et Meknès. Cette année, 1 450 plaintes ont été enregistrées par les services de l’ONSSA dont 700 concernaient la coloration et la putréfaction. Ce chiffre représente 0,015% du nombre de bêtes sacrifiées estimé à 5,5 millions.