La main-d’œuvre étrangère représente désormais un tiers de la main-d’œuvre totale travaillant dans le secteur agricole italien. À la fin de 2020, il y avait 357 768 travailleurs dans les champs italiens nés à l’étranger sur 900 000 au total, représentant 29,3 % de l’emploi total en termes de jours travaillés, selon l’association des agriculteurs italiens CIA-Agricoltori Italiani.

Les travailleurs étrangers sont stratégiquement importants

« Ces chiffres confirment que la composante étrangère [dans l’agriculture] est devenue stratégiquement importante », note le rapport. D’ailleurs pendant la pandémie de COVID-19, le secteur a souffert car il manquait de main-d’œuvre saisonnière.

Les auteurs du rapport ont constaté que, « dans les régions du nord de l’Italie en particulier, où se concentrent plus de 85 % des travailleurs titulaires d’un permis de séjour saisonnier, les difficultés rencontrées par les exploitations agricoles sont évidentes »,

La CIA a également souligné que l’État italien avait retardé « énormément » la publication des décrets régulant ces flux migratoires. En 2020, l’Italie a décrété une amnistie pour les travailleurs agricoles migrants mais la CIA a déclaré que « la manière dont elle a été structurée en termes de délais et de modalités, n’a pas conduit à des résultats significatifs, avec seulement 14% des demandes de régularisation concernant le secteur primaire . »

Avec infomigrants