Scandale: Quelles sont les causes de putréfaction des viandes d’ovins de l’Aid El Adha ?
C’est une véritable question qui se pose. A l’occasion de l’Aid El Adha, de nombreux phénomènes de putréfactions de viande ovine ont été remontés à travers le Royaume, sans qu’aucune réponse ne soit apportée pour le moment. Eclairage.
Chaque année c’est la même crainte pour le consommateur marocain. La putréfaction des viandes ovines inquiète. Quelques éleveurs peu scrupuleux semblent hors de contrôle et tournés vers l’appât du gain a fortiori lorsque la période de l’Aid El Adha apparaît et cette année n’y échappe pas. La période représente un chiffre d’affaires significatif et l’engraissement de l’animal peut très vite s’avérer lucratif avec quelques kilogrammes de plus gagnés par animal.
Les rumeurs enflent, les éleveurs sont pointés du doigt et l’engraissement des animaux suscite la crainte des consommateurs. Mais qu’en est il en réalité ? Quelles peuvent être les autres raisons faisant craindre cette viande?
De nombreux concitoyens, dans toutes les régions du pays, ont découverts que la viande de leur animal avait une couleur bleuâtre. Ce qui forcément inquiète et rebute, certains ayant fait même le choix, dans le doute, de ne pas la consommer. Sur les réseaux sociaux on pointe du doigt les éleveurs parfois peu scrupuleux, qui pourraient administrer des substances dopantes pour engraisser les animaux. D’autres font état de températures élevées enregistrées, ou encore de règles d’hygiènes insuffisantes, qu’il s’agisse de la préparation de l’animal, des infrastructures d’égorgement ou même de la conservation. Des facteurs multiples qu’il convient de ne pas écarter, mais des analyses poussées pourraient révéler la réalité de la situation. L’ONSSA aura évidemment l’occasion de se prononcer sur le sujet prochainement.
Rappelons que l’ONSSA est déjà engagée dans une meilleure transparence et traçabilité, avec notamment le SNIT (Système Nationale d’Identification et de Traçabilité) qui doit pouvoir permettre une meilleure traçabilité de l’animal et donc une meilleure compréhension des problèmes rencontrés.
Comme attendu voici les éclairages de l’ONSSA sur le sujet en suivant ce lien.