Au Maroc, le risque de putréfaction de la viande de mouton soulève des inquiétudes chez les consommateurs.
Avec l’Aïd al-Adha qui approche, le prix des moutons mais surtout la qualité de la viande est au coeur des préoccupations au Maroc. Ce qui s’explique par des cas de putréfaction de la viande du mouton. En 2016, le risque ne semble pas écarté. La Fédération Nationale de Protection des Consommateurs insiste sur l’urgence de la chose. En effet, certains éleveurs engraissent leurs bêtes avec des aliments prohibés.
En 2016, il semble que les choses ne se soient pas arrangées. Les professionnels du secteur appellent à être vigilants. La loi marocaine interdit l’utilisation des déchets. Par exemple, l’usage des déchets de volaille est important et toujours utilisé dans l’alimentation pour l’engraissement des ovins et des bovins.
Selon nos confrères de LesEco.ma, ce manque de contrôle s’explique par le départ à la retraite de plusieurs agents chargés de contrôle à l’ONSSA. Depuis 2014, près de 70 % des agents de contrôle de l’Office auraient quitté l’administration et par faute de moyens, des postes reste vides. Il y a un manque en ressources humaines important, ce qui empêche de pouvoir effectuer des contrôles efficaces et réguliers sur l’ensemble du territoire.
L’ONSSA se veut tout de même rassurant et veille à ce que tout le cheptel commercialisé avant et pendant la fête Aïd al-Adha soit contrôlé. En effet, cela fait plus de dix ans que l’Office procède à un contrôle rigoureux pour vérifier la qualité des animaux et si il y a présence de certaines matières vétérinaires interdites. De plus, des prélèvements réguliers sont effectués dans les abattoirs ou bien dans les souks du Maroc.