Élaboration d’un cadre réglementaire pour la préservation de l’eau dans le secteur agricole
La Cour des comptes a recommandé, dans son rapport annuel, d’élaborer un cadre réglementaire claire et applicable capable d’assurer la préservation du domaine public hydraulique (DPH) et la rationalisation de l’utilisation de l’eau au Maroc.
Ce cadre réglementaire repose, entre autres, sur la clarification des relations et des rôles de l’ensemble des institutions et des organismes intervenant dans le domaine de la gestion des barrages et la précision des conditions et des modalités d’établissement des contrats de gestion participative (contrats de nappes), souligne la Cour des comptes. Il est également question de mettre en place des mécanismes de coordination entre les agences des bassins hydrauliques (ABH) et les Offices régionaux de mise en valeur agricole (ORVMA) pour plus d’efficacité des travaux d’entretien et maintenance des réseaux de transport et de distribution de l’eau d’irrigation.
Ces recommandations viennent en appui aux différents programmes pour la gestion de l’eau au Maroc. En effet, le Royaume a mis sur pied le Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation (PNAEI) pour un budget de 115 milliards de dirhams. Ce dernier oeuvre non seulement pour une gestion efficiente et efficace de l’eau mais également permettra la construction de barrages dans plusieurs régions du Maroc.