Les autorités frontalières bulgares détruit les poivrons, tentant d’accéder aux marchés européens via ce pays.
La Bulgarie a détruit deux nouveaux lots de poivrons en provenance de Turquie lors de leur arrivée aux frontières de l’Union européenne (UE) après détection d’une présence excessive de pesticides, d’après le système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux, RASFF).
Ces deux nouveaux cas détruits s’ajoutent aux 53 lots de poivrons turcs signalés après détection de résidus de pesticides au cours de cette campagne, depuis le 1er septembre. Dans les deux cas, les autorités frontalières bulgares détruit les poivrons, tentant d’accéder aux marchés européens via ce pays.
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Les analyses effectuées ont décelé dans l’un des lots des restes de Pyridabène qui ont dépassé de 20 fois sa limite maximale de résidus (LMR), car le pesticide était présent dans les poivrons à raison de 0,203 milligramme par kilo lorsque sa LMR est 0,01 mg/kilo. Les analyses ont également montré la présence de 806 milligramme par kilogramme de pesticide Acétamipride dans les mêmes poivrons, alors que la LMR se fixe à 0,3 milligramme par kilogramme.
Dans le deuxième lot, outre le Pyridabène avec la présence de 0,078 milligramme par kilo, les autorités bulgares ont trouvé des restes de fosthiazate à raison de 0,094 milligramme par kilo, avec une LMR de 0,02 milligramme par kilo. Le RASFF a classé, ainsi, les deux cas comme graves.