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Biostimulants, un marché encore peu développé

Les biostimulants, un marché encore peu développé.

Nouvellement arrivés sur le marché des intrants agricoles, les biostimulants progressent lentement, mais suscitent un grand intérêt.

Biostimulants, un marché encore peu développéCes dernières années ont vu arriver sur le marché des intrants agricoles, les produits de stimulation visant à améliorer le fonctionnement du sol, de la plante ou les interactions entre sol et plante. Ces produits suscitent un intérêt grandissant. Pourtant, leur part de marché reste négligeable.

Les produits de stimulation ont fait leur apparition sur le marché des intrants agricoles de fertilisation et de protection des plantes il y a quelques années. Ces produits peuvent être classés en deux catégories. La première, les Stimulateurs de défense des plantes (SDP), regroupe toute substance ou micro-organisme vivant, non pathogène, capable d’enclencher des mécanismes chez une plante qui améliorent sa résistance face à des stress biotiques. La seconde catégorie regroupe les biostimulants, connus sous différents noms (biofertilisants, activateurs de sol, stimulateurs de croissance, de développement, phytostimulants…) et utilisés dans le domaine de la fertilisation

Beaucoup de SDP sont étudiés en laboratoire dans plusieurs pays mais peu sont commercialisés. Les premiers avaient été homologués pour le blé. Depuis, l’offre en grandes cultures n’a pas évolué. La complexité de la procédure est une des raisons de l’absence d’homologation de nouveaux SDP. Il n’y a pas de données spécifiques au marché des SDP. Le marché européen du biocontrôle est estimé à 550 millions d’euros, ce qui représente très peu au sein du marché mondial des intrants utilisés en production végétale qui atteint 150 milliards d’euros.  Près de 3 millions d’hectares traités (en surface développée).

Une étude récente, réalisée à la demande du ministère de l’agriculture, préconise que l’évaluation des produits de stimulation ne consiste pas uniquement à comparer son efficacité à celle des produits classiques et qu’il ne faut pas écarter l’évaluation de leurs innocuité, toxicité et écotoxicité.

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