L’acheminement du surplus d’eau des barrages du Nord devrait permettre de lutter contre la sécheresse.
Afin de corriger les disparités hydriques qu’il existe entre les régions du Nord et du Sud, Lahcen Adardour, président de la l‘Association des producteurs et exportateurs des fruits et légumes (Apefel) a proposé, outre la construction de nouveaux barrages en cours, un certain nombre de solutions destiné à réduire le stress hydrique dans le Souss-Massa.
«Les exploitants agricoles de Souss ont subi de plein fouet les restrictions liées à l’utilisation de l’eau de l’irrigation. Le rendement des récoltes aurait pu être meilleur. Il est utile de trouver de nouvelles solutions comme la construction de nouveaux barrages ou l’acheminement de l’eau du Nord du pays excédentaire vers le Sud qui accuse un déficit hydrique chronique», affirme le président de la l‘Association des producteurs et exportateurs des fruits et légumes (Apefel) à Finances News Hebdo.
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En effet, selon lui, outre la construction de nouveaux barrages, le projet de transfert du surplus d’eau des bassins de Sebou et du Loukkos pour l’acheminer vers les régions agricoles du Sud doit être remis sur les rails. Il permettra de mobiliser pas moins de 2 milliards de m3 et donnera une forte impulsion à l’agriculture et d’autres activités comme le tourisme.
À noter que dans la région du Souss, qui assure 65% de la production nationale en fruits et légumes et 80% des exportations, la capacité totale de stockage des barrages s‘élève à 730 millions de m3, soit 4,5% seulement des capacités totales des barrages du Royaume. Dès lors, ces différentes mesures devraient permettre de lutter contre le stress hydrique dans la région.