L’ONSSA émet une série de conseils sanitaires à l’occasion de l’Aid Al Adha.
L’ONSSA a émis une série de conseils concernant l’abattage des bêtes à l’occasion de l’Aïd Al-Adha afin que la fête se déroule dans les meilleures conditions sanitaires.
L’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA) précise ainsi que lors de l’achat du mouton, outre les exigences d’ordre religieux, il faut veiller à ce que l’animal ne présente pas des signes de maladies animales tels que la toux, la diarrhée ou une augmentation anormale du volume de l’abdomen.
L’ONSSA recommande également de veiller sur l’alimentation et le repas de l’animal, en l’alimentant avec de la paille et de l’eau propre, tout en cessant de le nourrir 12 heures avant l’abattage, précisant que seule l’eau peut-être donnée à l’animal.
L’office présente en outre un ensemble de conseils liés à l’abattage, soulignant qu’avant ce dernier, il faut préparer l’emplacement et les outils qui doivent répondre aux exigences d’hygiène nécessaires notamment la propreté et l’abondance de l’eau.
De même, la personne qui procède à la saignée doit avoir une propreté corporelle et vestimentaire irréprochable, note la même source, ajoutant qu’il faut entamer le dépouillement de l’animal en prenant toutes les précautions pour que les viandes ne soient pas souillées par la peau et en évitant le soufflage de l’animal par la bouche.
Avant l’éviscération, il faut laver le couteau et les mains car l’éviscération constitue une étape très sensible sur le plan sanitaire, précise la même source, faisant savoir qu’il faut tirer et couper les intestins en évitant de souiller les viandes et les mettre dans un récipient à part et propre avant de les vider et de les laver.
Pour ce qui est de l’inspection des organes, l’ONSSA précise que lorsqu’on relève une modification de la couleur de la viande (rouge foncé ou jaunâtre), il faut saisir les services vétérinaires qui assurent une permanence le jour de l’Aid.
L’office souligne également que si l’on observe un ou deux kystes dans un organe on peut enlever les kystes en prenant les précautions pour ne pas les percer et consommer le reste de l’organe. Cependant, s’il y a une grande infection (plusieurs kystes étendus) il faut éliminer tout l’organe, précise-t-on.
Aussi, en cas d’atteinte par la « larve de taenia », une maladie parasitaire, qui se présente sous forme de points blanc au niveau du foie ou de kystes d’eau sur la face interne du foie ou sur la graisse mésentérique, il est recommandé d’enlever les points blanc ou les kystes et consommer le reste de l’organe si l’affection est légère dans un organe, sinon il faut éliminer tout l’organe en cas d’une grande infection.
En cas de la contamination du poumon par le sang (écophrage), l’office relève qu’il est nécessaire d’éliminer la partie atteinte du poumon, alors qu’en cas de contamination par l’Oestrose, une larve retrouvée au moment de l’ouverture de la tête le long des narines, il faut l’éliminer, sachant qu’elle ne constitue pas un danger pour la santé du consommateur.
L’ONSSA donne également un nombre de conseils relatifs au stockage des viandes, affirmant qu »il est recommandé de faire le ressuyage de la carcasse par sa mise dans un endroit frais et éloigné de toute contamination pendant 24 heures après l’abattage, soulignant la nécessité de découper la viande et la stocker par réfrigération au cours de laquelle la température recommandée ne doit pas dépasser 3 °C.
Pour ce qui est de la conservation de la peau, il est conseillé de la saupoudrer d’une quantité suffisante et de la stocker dans un endroit frais jusqu’à son utilisation, ajoute la même source.
La fête d’Al Adha constitue une occasion propice pour sensibiliser à la protection de l’environnement. Dans ce sens, l’office appelle à détruire et inhumer les organes impropres à la consommation, nettoyer le lieu de l’abattage et les outils utilisés par des détergents et collecter l’ensemble des déchets dans des sacs étanches.