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Guillaume Fourdinier et Gonzague Gru,
Les fondateurs d' Agricool - Guillaume Fourdinier et Gonzague Gru (ph:maddyness)

# Agricool : l’agriculture en container

Agricool, le projet qui montre sa fraise en plein coeur de Paris.

Les cultures Agricool à Paris

Sur les toits de l’opéra, du miel, sur ceux des Galeries Lafayette, des tomates et du thym, et tout récemment à Bercy, un champ nouveau voit le jour. Un champ qui n’a pas besoin de machines agricoles particulières, ou les agriculteurs Guillaume Fourdinier et Gonzague Gru, n’ont pas besoin de bottes pour la récolte, puisque l’innovation de ces deux agriculteurs est de faire… de la culture en container! Voici le projet Agricool qui suscite beaucoup d’intérêts et qui est relayé par Maddyness.

Il s’agit d’un container de 12 mètres de long, doté au-dessus de barres de lumières LED qui, dans une atmosphère humide et tempérée, voit grandir à leur rythme, de savoureuses et délicieuses fraises.

Un nouveau mode d’agriculture, l’agriculture urbaine

Une agriculture locale, urbaine, et bio. Voici l’agriculture urbaine mise en oeuvre par ces deux agriculteurs et leur projet Agricool, qui voit donc le jour avec la fraise. Pourquoi la fraise ?

Toujours appréciée et fournie particulièrement par le Maroc ou l’Espagne sur les étals des supermarchés français, le projet visait donc à redonner à la fraise toute ses lettres de noblesse. Ainsi, à travers une culture sous lumière violette dans un champ aux allures de labo d’apprentis sorciers, voilà que le résultat est prometteur… Non seulement les fraises poussent, mais elles sont belles et savoureuses.

7 tonnes pourraient être produites avec les 3600 fraisiers actuels très producteurs, dans un environnement nouveau, technologique, urbain et bio. En effet, air aéré et filtré, une température maîtrisée, une eau intelligemment distribuée et une pollinisation assurée par des bourdons, le tout entre quatre murs de tôle, tout a été réfléchi pour offrir à la plante ce dont elle avait besoin.

La lumière artificielle fait croître les fruits, l’eau et les nutriments circulent en circuit fermé pour alimenter les plants. Pas d’eau perdue, la seule qui est perdue est celle que les fraises utilisent, ainsi, cette agriculture se réalise sans pesticide, elle est bio jusqu’à même l’utilisation de l’énergie qui est elle aussi 100% renouvelable, achetée à Enercoop.

Le prototype container

Ces deux fils d’agriculteurs et agriculteurs eux-mêmes aujourd’hui, sont passés par les bancs de l’Edhec et de l’IESEG. C’est au mois de juin dernier qu’ils ont investis dans ce prototype container parisien a fabriquer, qui leur a coûté 80.000 euros. Ils l’ont, eux-mêmes, entièrement aménagé. Guillaume explique: « On s’est demandé comment produire le maximum dans le minimum de mètres carrés,  . Tout le monde a besoin de manger mieux et il nous fallait une solution scalable. Avec un peu de R&D et un agronome, on pourra bientôt produire d’autres containers. »

Le “cooltivateur” des villes devrait s’étendre

Le concept plaît et connaît un vif succès puisque Agricool vient de lever quelques centaines de milliers d’euros déjà auprès de The Family et Kima Ventures et vise une levée de 5 millions d’euros au mois de janvier. Les cooltivateurs vont donc et sans nul doute se développer. Tomates, salades et légumes en tous genres pourraient être cultivés au beau milieu des villes ou des milieux plus hostiles.

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