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Un agriculteur innove et introduit la mini-pastèque au Maroc
Ph : DR

Zagora donne le coup d’envoi de la campagne pastèque 2025

La région de Zagora vient de lancer sa campagne de pastèque 2025, marquant ainsi le début d’une saison stratégique pour l’export marocain de fruits frais. C’est dans une ambiance optimiste que les premiers fruits ont commencé à être récoltés et expédiés vers les marchés européens.

Pour les professionnels de l’export de pastèques, le lancement de la saison est enfin là. Enthousiasme, enjeux économiques et attente de performance qualitative, la pastèque est encore très attendue sur les marchés cette année.

La pastèque de Zagora, connue pour sa qualité gustative et sa précocité, fait partie des produits agricoles marocains les plus surveillés ces dernières années. Au cœur de débats sur la gestion des ressources hydriques, cette culture, consommatrice d’eau, reste un marqueur économique fort pour la région du sud-est marocain.

Ces dernières saisons, des mesures de restriction avaient été adoptées sur les forages et la surface plantée afin de préserver les nappes phréatiques. Cette année, le contexte climatique reste préoccupant, mais les producteurs semblent avoir trouvé un équilibre entre rendement et durabilité, notamment grâce à des systèmes d’irrigation localisée de plus en plus performants.

Cap sur les marchés européens

Cette campagne 2025 s’inscrit dans une dynamique d’export ambitieuse. Le Maroc, qui figure parmi les premiers fournisseurs de pastèques sur le marché européen, vise en effet une nouvelle consolidation de sa position, en particulier sur des places stratégiques comme le marché de Saint-Charles International à Perpignan.

Un début prometteur, mais sous conditions

Si le lancement de la campagne s’annonce dynamique, les producteurs savent qu’ils devront faire face à plusieurs défis. L’export vers des marchés comme la France, l’Allemagne ou les Pays-Bas implique une régularité de qualité, de volume, et de traçabilité.

Le mois d’avril reste donc un moment clé pour évaluer le potentiel de la campagne. Les premières tendances sont positives, mais comme chaque année, la réussite se jouera sur la durée, dans un contexte où les marges de manœuvre climatiques et commerciales sont de plus en plus étroites.

Consommation en eau : Tableau comparatif des consommations d’eau pour différentes cultures.

Culture Consommation d’eau (m³/ha) Commentaires
Pastèque 5 000 à 7 000 Considérée comme une culture exigeante en eau, surtout concentrée dans des régions sous stress hydrique.
Tomate 4 000 à 6 000 Une consommation légèrement inférieure grâce à une généralisation de l’irrigation localisée (goutte-à-goutte).
Agrumes 6 000 à 8 000 Comparable à la pastèque, mais souvent privilégiés en raison de leur valeur ajoutée élevée à l’export.
Avocat 8 000 à 10 000 Très gourmand en eau, malgré son adoption croissante comme culture d’exportation.
Olive 3 000 à 4 000 Une des cultures les plus économes en eau, bien adaptée aux zones arides.
Palmier dattier 10 000 à 12 000 Très haute consommation d’eau, mais essentiel pour les oasis et adapté aux zones désertiques.

Ce tableau illustre clairement que la pastèque se situe dans la moyenne des cultures marocaines en termes de consommation d’eau. Cependant, les cultures comme l’avocat ou le palmier dattier exercent une pression encore plus importante sur les ressources hydriques, tandis que des alternatives comme l’olivier offrent une meilleure durabilité dans un contexte de stress hydrique accru. 

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