Signature d’une convention de partenariat entre la FIMALAIT et le CECAMA.
Une convention de partenariat entre la FIMALAIT et CECAMA a été signée lors du premier symposium maroco-allemand sur la chaîne de valeur de la filière laitière au Maroc, le 15 décembre à l’IAV Hassan II à Rabat.
Le CECAMA, le Centre de Conseil Agricole Maroco-Allemand et la FIMALAIT, la Fédération Interprofessionnelle Marocaine du Lait, ont invité les professionnels de la filière laitière au symposium «La Chaîne de Valeur du Lait», le 15 décembre 2016 à partir de 9h00, à l’IAV, l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II à Rabat.
Lors de l’ouverture, Moulay M’hammed Loultiti, Président de la FIMALAIT et Klaus Goldnick, Directeur du CECAMA, ont signé une convention de partenariat qui vise à professionnaliser l’amont de la filière laitière et à faire progresser l’aval, principalement au niveau des centres de collecte du lait, maillon déterminant pour l’amélioration de la qualité du lait. Ainsi, les parties s’engagent à mettre en œuvre des programmes de formations ouverts aux éleveurs et fils d’éleveurs, ainsi qu’au personnel des centres de collecte du lait et de l’industrie laitière, en complémentarité avec les formations assurées par la filière.
« L’amélioration des conditions de productivité de l’élevage bovin laitier et le revenu de l’éleveur sont au cœur de l’évolution de la filière laitière », explique Abderrahmane Benlekhal, Directeur de la FIMALAIT. Les organisateurs du symposium soulignent ainsi, l’importance de renforcer la filière en amont pour assurer son développement durable, et en aval, au profit des consommateurs.
Les interventions clés de l’événement ont porté sur la politique fourragère, l’alimentation de qualité de la vache laitière et les disponibilités hydriques face à des conditions climatiques sévères, telles que le Maroc les a vécues en 2016. La qualité du lait et des produits laitiers, allant de l’hygiène au niveau des étables, en passant par les centres de collecte de lait, tenant compte des attentes de l’industrie de transformation et des exigences réglementaires en termes de traçabilité et de protection du consommateur, autant de sujet qui ont complété le débat intégral.
Le symposium a été animé par des experts internationaux et des représentants du secteur privé et public du Maroc, du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, de l’Office National de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), et de la Fédération Interprofessionnelle Marocaine du Lait (FIMALAIT). « L’événement s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Ministère de l’Agriculture allemand et son homologue marocain et ainsi dans le programme du CECAMA« , explique Klaus Goldnick, Directeur du Centre de Conseil Agricole Maroco-Allemand, basé à Sidi Slimane. « Depuis début 2016, le CECAMA a intégré l’élevage bovin laitier dans son programme de formation et s’engage dans la qualification professionnelle des éleveurs de toute taille au Maroc« , précise-t-il.
La filière laitière au Maroc repose sur une capacité de 300.000 producteurs laitiers, dont 90% de petite taille (moins de 10 vaches). Le contrat-programme de développement de la filière vise à atteindre une production de 4 milliards de litres en 2020, soit une hausse de 1,55 milliards de litres par rapport à 2015 et un chiffre d’affaires de 23 milliards de dirhams. En dehors des investissements dans les grandes fermes productrices, l’encadrement et l’intégration des petits et moyens éleveurs dans une chaîne de valeur performante restent primordiaux pour atteindre ces objectifs ambitieux.
A propos du CECAMA
Le Centre de Conseil Agricole Maroco-Allemand (CECAMA) a été initié en 2013, par les Ministères de l’Agriculture allemand et marocain. Inscrit dans la stratégie du plan Maroc Vert, le CECAMA vise à augmenter les performances de l’agriculture et à les valoriser tout en développant les compétences humaines dans le secteur agricole. Ceci à travers deux grands champs d’actions : la formation continue et l’installation de plateformes de démonstration. Depuis sa création et jusqu’à fin 2016, huit plateformes ont été installées et plus de 3.000 agriculteurs, conseillers, techniciens et prestataires de services agricoles ont bénéficié d’une formation.