Le 21 mars dernier, l’Allemagne a ordonné le retrait d’un lot de poivrons en provenance du Maroc, transmis via des opérateurs espagnols, en raison de résidus de pesticide supérieurs aux normes autorisées.
L’abamectine, un pesticide à action lente utilisé contre les insectes et acariens, a été identifié dans les analyses effectuées sur les poivrons incriminés. Les taux relevés allaient de 0,12 mg/kg à 0,29 mg/kg, dépassant de loin la limite maximale de résidus (LMR) fixée à 0,03 mg/kg. Ce dépassement a conduit le système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) selon un .
L’abamectine est connue pour ses effets toxiques, affectant le système nerveux par ingestion ou contact. Ses symptômes incluent vomissements, tremblements, manque de coordination, voire coma. À des doses élevées, l’empoisonnement peut entraîner un arrêt respiratoire fatal, rendant sa détection d’autant plus préoccupante.
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Les analyses approfondies, menées chez l’importateur de ces poivrons marocains, ont mis en évidence l’importance cruciale de la surveillance alimentaire. Cependant, cet incident soulève des questions sur l’efficacité des régulations et des protocoles de contrôle en amont, notamment dans les pays d’origine.