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Souss-Massa : le manque d'eau persiste au grand dam des agriculteurs
Souss-Massa : le manque d'eau persiste au grand dam des agriculteurs.

Souss-Massa : le manque d’eau persiste au grand dam des agriculteurs

La région de Souss-Massa est confrontée à un manque d’eau assez sévère.

Alors qu’elle représente 65% de la production nationale en fruits et légumes et une part à l’export de 80% du total des expéditions marocaines, la région de Souss-Massa continue de ressentir les effets du manque d’eau, qui sévit dans plusieurs régions.

La pénurie d’eau constitue un véritable fléau à Souss-Massa. Comme le rapporte Medias24, de nombreux agriculteurs ont baissé les bras. Les espoirs reposent sur la nouvelle station de dessalement, actuellement en construction à Agadir, dont l’opérationnalisation est prévue en mars prochain.

Lire aussi : Maroc : Comment l’agriculture peut s’adapter face à la rareté de l’eau ?

« Nous avons débuté cette nouvelle saison agricole avec les mêmes superficies que celles de l’année écoulée, mais il y a eu des abandons de la part de certains agriculteurs, suite à un problème d’eau », indique le directeur de la Fédération interprofessionnelle marocaine de production et d’exportation des fruits et légumes (Fifel).

A Souss-Massa, « il n’y a plus une goutte d’eau dans la nappe phréatique, les barrages sont à sec et nous souffrons de l’intrusion de l’eau marine. C’est-à-dire que même si les agriculteurs essaient de pomper de l’eau, il y a un appel de l’eau de mer, et c’est nocif pour la production ».

En effet, la situation hydrique de la région est critique et ne s’améliore pas. Les principaux barrages qui alimentent la région continuent d’afficher des taux de remplissage très faibles.

« Les agriculteurs continuent à travailler avec des citernes tractées, ce qui leur rajoute des coûts supplémentaires. A cela s’ajoutent les frais qu’engendrent le confinement, l’espacement des ouvriers et les frais pour leur couverture sanitaire… ».

« Malgré toutes ces contraintes, la production est la même par rapport à l’année dernière, en raison des efforts supplémentaires fournis par les agriculteurs, dont le but est d’honorer leurs engagements aussi bien vis-à-vis du marché local qu’à l’export », a souligne le directeur de la Fifel.

Source: Medias24

 

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