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Sécheresse et agriculture : Les prévisions pour le Maroc font froid au dos
Sécheresse et agriculture : Les prévisions pour le Maroc font froid au dos

Sécheresse et agriculture : Les prévisions pour le Maroc font froid au dos

Sécheresse et agriculture : Les prévisions pour le Maroc font froid au dos

Des températures inhabituellement élevées au Maroc et un manque de pluie font pression sur le Royaume, qui se dirige vers une deuxième saison de sécheresse successive qui devrait affecter l’agriculture et la croissance économique de 2020.

Avec les prévisions par ci et là stipulant tantôt une baisse, tantôt une hausse de la production agricole ou de la valeur ajoutée agricole, une chose est sure, le Maroc fait face à de sérieux problèmes liés aux aléas climatiques.

La production céréalière de l’an dernier a diminué de 49% par rapport à la saison exceptionnelle 2017-2018. Elle a atteint 5,2 millions de tonnes, bien en deçà des 6,1 millions de tonnes prévues. De même, le Maroc a dépensé 960 millions de dollars pour les importations de blé en 2019 contre 950 millions de dollars en 2018. Les importations de maïs ont atteint 540 millions de dollars l’an dernier, contre 480 millions de dollars l’année précédente.

La production céréalière, un facteur révélateur des sévices de la sécheresse

La production de blé au Maroc devrait s’élever à 4 millions de tonnes au cours de la campagne en cours, soit 42% de moins que la saison 2018-19, selon les prévisions du département américain de l’Agriculture.

En 2014, les cultures céréalières du Maroc occupaient 65% de la superficie agricole du pays. Toutefois, depuis 2008, la stratégie agricole du Plan Maroc Vert a cherché à réduire le poids des céréales dans la valeur ajoutée agricole; et ce, en développant des secteurs à plus forte valeur ajoutée, comme les fruits, pour aider les agriculteurs à surmonter les aléas climatiques.

Le revenu agricole est volatile dans le Maroc semi-aride où le changement climatique a provoqué des sécheresses et des crues soudaines d’été dans certaines régions. Par ailleurs, le HCP prévoit une baisse de 4,3% de la valeur ajoutée agricole et une croissance économique de 2,3% du fait de la baisse de la production céréalière.

En l’absence de prévisions de précipitations à court terme à l’échelle nationale et de températures inhabituellement élevées en février, les perspectives d’une bonne campagne agricole s’évaporeraient. Ce qui, selon les experts, aurait des conséquences désastreuses pour les petits agriculteurs, exacerberait l’exode rural et ralentirait la croissance économique.

 

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