La sécheresse persistante ralentit la saison de Nadorcott, mais chez les producteurs l’optimisme reste de mise.
En raison de la sécheresse et du réchauffement climatique mondial, de nombreuses cultures, dont Nadorcott, stagnent. Toutefois les producteurs marocains restent confiants.
Youssef Maaouni, producteur et exportateur de Nadorcott à Agafay, dans la région de Marrakech, explique : « Cette saison, les volumes seront plus faibles que prévu en raison de la sécheresse persistante et du chergui ». L’eau du captage n’est pas « C’est suffisant pour l’ensemble de nos superficies. Certains producteurs ont réussi à absorber le choc sans baisse de volume majeure, mais d’autres ont été contraints d’irriguer seulement une partie de leur superficie, certains en laissant jusqu’aux deux tiers en état de survie » précise l’agriculteur à nos confrères de Freshplaza.
Nadorcott (…) une qualité extraordinaire
« Bien que je n’ai pas rencontré ce problème moi-même, certains de mes collègues ont dû faire face à un certain niveau de salinité dans l’eau du captage », explique Maaouni toujours à la même source. Pour l’agriculteur une autre problématique freine les producteurs avec notamment une inflation galopante qui résulte du contexte mondial plutôt instable « Par exemple, le prix des engrais est passé de 3 à 18 dirhams le kilo. Les prix du fret ont baissé ces derniers mois, mais ils ne sont pas revenus à leur niveau d’avant la pandémie. Cela pourrait se traduire par une augmentation des prix ».
Malgré tout, Maaouni ne perd pas confiance : « La filière Nadorcott au Maroc reste solide. Nous avons une qualité extraordinaire grâce à une bonne exposition au soleil. Le rendement de la Nadorcott marocaine est optimal et nous pouvons atteindre jusqu’à 60-100 tonnes par hectare (…) ; Il ne faut pas oublier que le marocain Nadorcott est un succès mondial. »