La rareté des ressources hydriques menace la culture de la betterave à sucre.
La superficie réservée à la culture de la betterave à sucre a connu une baisse considérable, passant de 55.000 ha à 45.000, une baisse qui risque de s’intensifier en raison de la rareté des ressources hydriques.
Actuellement, le Maroc couvre presque 50% de ses besoins en sucre et pourtant, cette mi-autosuffisance pourrait être, selon la COSUMAR, sous la menace de la rareté des ressources hydriques, la culture nécessitant une forte consommation en eau.
Lire aussi : Akhannouch démonte les préjugés sur la consommation en eau de la pastèque
Dès lors, il est nécessaire de mettre en place « de nouvelles techniques notamment la dessalinisation de l’eau de mer », a indiqué la COSUMAR à la MAP, soulignant que « le taux de rendement varie entre 40 et 90 tonnes par hectare malgré les défis auxquels font face les agriculteurs, tout en ajoutant que ce chiffre peut atteindre 120 tonnes par hectare ».
En février dernier, Mohamed Alamouri, Président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMADER), avait souligné les mêmes problèmes. Néanmoins, il rassure. «Actuellement, le sucre est pratiquement cultivé. Toutefois, nous sommes en train d’améliorer des aspects techniques en vue d’augmenter les rendements et rattraper le déficit causé par l’abaissement de la superficie irriguée», avait-il précisé.