Les précipitations récentes sont bénéfiques pour les oliviers, mais pas encore suffisantes.
En raison de la sécheresse dans les zones de production d’huile d’olive au Maroc, la récolte a été moyenne, ce qui a entraîné une hausse des prix de ce produit, actuellement entre 75 et 85 dirhams le litre. Cependant, le retour des pluies laisse présager une amélioration de la situation de l’ensemble de la filière oléicole. Les professionnels du secteur confirment cette tendance.
Les dernières précipitations laissent présager une bonne campagne oléicole et une baisse des prix de l’huile d’olive au Maroc. Selon le président de la Fédération interprofessionnelle marocaine de l’olive (Interprolive), Rachid Benali, la hausse des prix de l’huile d’olive a été causée par la sécheresse, mais les précipitations récentes sont bénéfiques pour les oliviers, bien qu’elles ne soient pas encore suffisantes, précise un article de Le360.
Par ailleurs, les professionnels de l’industrie oléicole ne peuvent pas encore se prononcer sur la qualité de la prochaine récolte car les oliviers ont souffert de la sécheresse au cours des deux dernières années et ont besoin de temps pour récupérer. D’après M. Benali, la qualité de la récolte dépendra des conditions climatiques à venir, et si elles sont favorables, on peut s’attendre à un bon rendement.
La même source rappelle que l’olivier est la principale espèce fruitière cultivée au Maroc, représentant 65 % de la superficie arboricole nationale et étant présent dans dix régions du pays. Cette culture est une source importante d’emplois, avec 51 millions de journées de travail offertes par an, soit 13 % des journées de travail du secteur agricole, et elle permet de couvrir 19 % des besoins totaux en huiles alimentaires. La production d’olives a augmenté de 21 % lors de la campagne 2021-2022, atteignant 1,96 million de tonnes.