Des marocaines se rendront en Espagne pour la récolte de fraises, qui est organisée à Huelva.
Les ouvrières agricoles marocaines seront un peu plus nombreuses, pendant la campagne de collecte des fraises dans la région de Huelva, dans le sud-ouest de l’Espagne, qui commencera la deuxième semaine du mois de février 2017. Le départ des ouvrières marocaines se fera lors de la première semaine du mois.
D’après les chiffres de l’Agence National de Promotion de l’Emploi et des Compétences (ANAPEC), 2.302 autorisations de travail ont été accordées en 2016, contre 2.178 en 2015. En revanche, le nombre de départs effectifs s’est chiffré à 2.096 l’année dernière.
Depuis 2008, l’ANAPEC a enregistré une baisse du nombre de travailleurs originaires du Maroc. Effectivement, la crise économique a poussé les autorités espagnoles à prendre des mesures restrictives et à privilégier la main-d’œuvre locale. Il faut aussi noter, qu’un bon nombre de chômeurs espagnols se sont tournés vers l’agriculture qui constitue un secteur porteur d’emploi en Espagne.
Le salaire brut journalier des ouvrières agricoles marocaines est de 39,48€ (419.3DH), soit le même salaire des travailleuses issues d’Europe de l’Est. Pour ces femmes, issues de régions rurales assez pauvres, ces contrats de travail représentent une source de revenus nécessaire qui leur permet de couvrir l’ensemble des charges.
Notons que depuis 2008, toutes les ouvrières agricoles qui ont été sélectionnées sont des répétitrices, c’est-à-dire des femmes qui ont travaillé lors de campagnes précédentes et qui ont respecté leurs engagements en retournant dans leur pays d’origine. En bref, ce sont des personnes à qui l’on renouvelle chaque année leur contrat de travail. Il s’agit de contrats à durée déterminée, à savoir 3 mois pour la cueillette de la fraise à Huelva, révèle aujourd’hui le Maroc.
Depuis l’entrée de la Bulgarie, la Hongrie et la Pologne au sein de l’UE, le Maroc est le seul pays qui bénéficie encore des dispositions espagnoles relatives au recrutement en origine.