Plan de recherche agricole en France à l’horizon 2025.
Le gouvernement français a établi lundi 29 février, la feuille de route pour organiser et financer certains des projets de recherche dédiés aux grands enjeux de l’agriculture, à l’horizon 2025.
Le gouvernement avait demandé à quatre rapporteurs de plancher pour révolutionner l’agriculture à l’horizon 2025. Ils ont présenté 30 projets dans les domaines du numérique, de la transition agro-écologique, de la bioéconomie, des technologies (robotique, biocontrôle, génétique et biotechnologies), de la création d’outils d’évaluation mais aussi de l’innovation ouverte et de la formation en associant à chaque fois tous les acteurs intéressés.
Les rapporteurs sont venus de différents horizons: les dirigeants de l’Institut national de recherche agronomique (INRA), de l’Organisme de recherche sur l’environnement et l’agriculture (l’IRSTEA), du Réseau des instituts des filières animales et végétales dédiés à la recherche appliquée (ACTA) ainsi que le président du conseil d’administration d’AgroParisTech.
Les mesures prises pour mettre en œuvre certains de ces projets viennent d’être précisées dans un communiqué. Pour renforcer la recherche sur les sols agricoles, la France prendra part au financement du programme international « 4 pour 1 000 » notamment à travers le soutien de l’Agence nationale de la recherche à hauteur de 4 millions d’euros, et propose d’accueillir une infrastructure numérique des données mondiales sur le carbone dans les sols.
Pour le numérique et l’agriculture connectée, l’appel à projets « Recherche Technologique » sera renforcé et atteindra 4 millions d’euros par an, notamment pour développer des biocapteurs pour assurer une prévention sanitaire précoce.
Parmi les orientations de la Stratégie nationale de recherche (SNR), trois des cinq « programmes d’actions prioritaires » pourront être mobilisés pour des projets de recherches dédiés aux enjeux de l’agriculture, selon le ministère. Un premier appel à projets a été lancé pour créer deux laboratoires vivants pilotes qui seront dédiés l’un à l’agro-écologie en grandes cultures en Limagne et l’autre à l’élevage durable en Bretagne.