Plus de la moitié des fruits et légumes contiennent des résidus de pesticides.
Selon une étude, plus de la moitié des fruits et légumes consommés contiennent des pesticides nocifs pour la santé des consommateurs.
Selon un récent rapport de la Fondation Vivo Sano, plus de la moitié des fruits et légumes consommés en Espagne contiennent des traces de pesticides qui pourraient altérer l’équilibre hormonal des consommateurs.
Carlos de Prada, directeur d’une campagne anti-pesticides, avait d’ailleurs dénoncé le fait que « l’Espagne est le pays où le plus d’intrants chimiques sont utilisés avec 78 000 T/an ». Selon lui, les pesticides, une fois consommés, peuvent altérer le fonctionnement du système hormonal car ce sont des perturbateurs endocriniens.
L’absorption de ces intrants chimiques pourrait entraîner des cancers comme celui de la prostate, des testicules ou du sein ainsi que des maladies cardiovasculaires et des malformations génitales congénitales chez les enfants. Les pesticides peuvent aussi entraîner des perturbations du système nerveux.
L’association de plusieurs intrants chimiques est encore plus nocive. Si l’on en croit M. De Prada, les effets sur la santé sont bien plus graves lorsque l’on ingère plusieurs pesticides. « Nous ne sommes jamais exposés isolément à un seul pesticide, mais à ceux présents dans les poires, les pommes et les fruits ou légumes que nous mangeons, où il peut y avoir plusieurs pesticides différents, et le risque de cette exposition conjointe n’a pas été évalué et peut être beaucoup plus élevé que celui causé par des substances isolées ».