AgriMaroc AgriAlgerie AgriTunisie
Accueil / Insolite / Des fraisiers pour mesurer la qualité de l’air à Saragosse
Les emballages bioactifs prolongent la durée de conservation des fraises
Fraises : Photo illustration - DR

Des fraisiers pour mesurer la qualité de l’air à Saragosse

Des fraisiers pour mesurer la qualité de l’air à Saragosse.

À Saragosse, la Fondation Ibercivis a lancé une initiative assez unique afin de créer une carte de la qualité de l’air de la ville et mesurer ses paramètres de pollution. Des milliers de fraises sont devenues des éléments biométriques parfaits pour mesurer la quantité de métaux lourds en suspension, rapporte freshplaza.fr.

Une première phase de ce projet intitulé Vigilantes del Cierzo avait déjà été mise en place à Saragosse en 2017, mais maintenant, en 2019, grâce à la collaboration du gouvernement d’Aragon, cette seconde phase a pu voir le jour grâce à la participation de plus de 1 500 personnes.

Selon la même source, une instruction très spécifique doit être suivie par chaque personne possédant une plante: la placer sur le rebord de la fenêtre ou sur sa terrasse pendant quelques mois. Ensuite, ils devront couper quelques échantillons et les envoyer dans une enveloppe au siège de la Fondation, qui les enverra à son tour pour analyse au laboratoire. Les résultats seront disponibles avant la fin de l’année.

Comme indiqué dans le rapport technique d’Ibercivis, les fraisiers sont parfaitement adaptés à ce type d’expériences, car leurs feuilles s’imprègnent facilement des particules présentes en suspension dans l’air, et ce grâce à de nombreux poils dans lesquels les polluants de moins de 10 microns adhèrent facilement par biomagnétisme.

Il y a deux ans, l’analyse des plantes a permis de détecter l’existence de particules ferromagnétiques dans les feuilles. Celles-ci provenaient de différentes sources de pollution de l’environnement, notamment le trafic routier, les travaux publics, la fumée industrielle ou la friction des convois de tramways sur les rails.

Parmi les principales conclusions de l’étude était que, dans la ville de Saragosse, les valeurs du SIRM (particules ferromagnétiques) étaient clairement plus élevées dans les zones à forte circulation et à proximité des tramways.

Le responsable communication à la Fondation Ibercivis, a également déclaré que rapprocher la science des gens pouvait être l’un des moyens les plus efficaces de sensibiliser la population à, par exemple, « l’économie circulaire » ou les « problèmes environnementaux. »

Partager

Regardez aussi

Myrtilles : Récolte et gestion en post-récolte

Les myrtilles aident à faire baisser la tension artérielle

La myrtille empêcherait de passer de la pré-hypertension à l’hypertension. Une nouvelle étude publiée dans …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *